Le fin de la Monarchie Absolue
Le règne de Louis
XVI est ponctué par une série d'incompréhensions qui ont guidé le pays à un
constant conflit interne et plus tarde à la révolution française.
Le jeune Louis XVI,
qui accède au trône à la mort de son oncle en 1774, alors qu'il n'est qu'un
jeune adolescent, est affublé d'un caractère ambigu : parfois indolent pour les
uns, franchement incapable pour les autres. L'alliance avec l'Autriche,
renforcée par le mariage avec la Dauphine, Antoine d'Autriche, future
Marie-Antoinette, conduit la France à une victoire contre les Anglais en 1783.
Louis XVI appuiera la guerre d’Independence en Amérique pour démontrer la
puissance de France laquelle sera influée par les idées républicaines y venues
lesquelles commenceront De même Louis
XVI tente des réformes, mais son manque de fermeté l'oblige à céder à l'opinion
publique : il sacrifie deux grands ministres devenus impopulaires, Turgot et
Necker.
Les difficultés financières
s'accroissent, les paysans protestent contre l'augmentation des impôts. Une
crise économique, sociale et financière conduit à la convocation des États
Généraux le 4 mai 1789.
La Révolution de 1789
Cette période est
l’un des plus importantes dans l’histoire française car ce mouvement est la
raison de que la France est devenu le pays actuel mais aussi l’inspiration pour
l’indépendance de beaucoup d’autres.
La
cause ?
Une horrible crise
financière déjà présente sous Louis XV qui sera aggravée par son successeur
Louis XVI. En plus les mauvaises récoltes de 1787 et 1788 vont guider à une
hausse du prix du pain et le peuple se trouvera affamé.
Après en 1789 sera
la convocation des états généraux pour augmenter les taxes mais comme-t-ils n’avaient
pas vrai pouvoir, ils vont faire une assemble national qui déclarait que
c’était eux qui devaient contrôler la nation. À cet-action on disait que Louis
XVI avait voulu la supprimé. Ce fait conduira au premier conflit… La prisse de
la Bastille.
La
prise de la Bastille
Comme petite
introduction le 11 juillet Louis XVI, pressé par son entourage, renvoie Necker tenu
responsable du désordre. Le lendemain, la nouvelle connue à Paris provoque une
consternation générale, on craignait sans ce ministre la banqueroute de l'état,
la disette générale et peut être une dissolution de l'assemblée. Au Palais Royal,
propriété du Duc d'Orléans où
la police ne pouvait pénétrer, des orateurs agitaient le peuple par des harangues
enflammées. Parmi eux Camille Desmoulins debout
sur une table appelle les Parisiens à l'insurrection "Aux armes, ... M. Necker est
renvoyé: ce renvoi est le tocsin d'une St Barthélemy des patriotes ...courrons
aux armes ! Prenons tous des cocardes vertes, couleur de l'espérance ...".
Alors le 14 juillet le peuple parisien s’empare de la
Bastille. La forteresse ne compte que sept prisonniers mais elle est le symbole
du pouvoir absolu du roi qui, dans l’Ancien Régime, pouvait mettre en prison
toute personne sans jugement et par sa seule volonté.
La défense en est assurée par 80 invalides peu motivés,
une trentaine de soldats suisses et une vingtaine de canons de calibres divers,
le tout aux ordres du Marquis de Launay. Du côté des assaillants, venus pour la
majeure partie du faubourg St Antoine, on dénombrait 954 personnes qui reçurent
en juin 1790 le titre de "vainqueurs de la Bastille". Le conflit aura une duration de 4 heures.
Déclaration
de droits de l’homme
Le 26 août, les députés adoptent la Déclaration des droits de l’homme et du
citoyen. Pour la première fois, tous les Français sont déclarés libres et
égaux. Elle comporte un préambule et 17 articles, parmi elle, ils figurent la
liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression. Le texte de
la déclaration est devenu une référence ; il est cité dans la Constitution
actuelle de la France.
Quelques oublis dans cette Déclaration
qui allait être destinée à être placée en préambule de la constitution; il
n'est pas fait mention de l'esclavage, des droits des femmes, du suffrage
universel, de l'égalité des sexes et du droit au travail. Et de fait on verra
plus tard que si dans la Déclaration les hommes naissent libres et égaux et ont
des droits égaux, dans la constitution ils n'auront pas ces droits (pas de
suffrage universel).
Les
Jacobins et les Girondins
Le club Jacobin est formé à Versailles en mai 1789 par
des Constituants bretons, auxquels s'adjoignirent des députés d'autres
provinces et des hommes politiques en vue, le Club breton, venu à Paris avec
l'Assemblée, s'installe, sous le nom de « Société des amis de la
Constitution », au réfectoire du couvent dominicain de la rue
Saint-Honoré, d'où le nom de « club des Jacobins » qui lui est donné
par dérision par les royalistes. Ouvert à toute personne payant une cotisation
et parrainée, le club manifeste d'abord un caractère modéré; il fonde des
filiales en province (il en comptera plus de 400 en 1792) et influe grandement
sur l'opinion. Après Varennes, la majorité s'en détache (Barnave, La Fayette,
Le Chapelier, Sieyès, etc.) pour former le club des Feuillants juillet 1791 et le club des Jacobins, après une épuration, devient plus
démocratique avec Robespierre et Pétion. Les Girondins, qui y sont inscrits
pendant la Législative, s'en retirent à l'automne 1792.
Autour de Brissot, député de Paris, de Condorcet, des avocats Vergniaud, Guadet, Gensonné, etc., députés de Bordeaux, l'aile
gauche de l'Assemblée législative rassemble les « brissotins », qu'on
appellera « Girondins » au milieu du XIXe siècle,
en particulier sous l'influence de Lamartine. Les Girondins ont été peu à
peu évincés du club des Jacobins ; l'insurrection du 10 août 1792, réalisée sans eux, marque la fin de
leur pouvoir. S'ils dominent encore à la Législative, puis à la Convention et
au Comité exécutif, ils sont relégués au second plan dans la Commune, où Pétion, maire de Paris, apparaît isolé face
aux futurs Montagnards.
Les
Personnages
Il était le plus âgé enfant de son
père qui est mort à 36 ans de tuberculoses, il sera élevé para sa grand-mère.
Pourtant, à la mort de son grand-père il deviendra roi en ayant 20. À 15 ans
il était marié à Marie-Antoinette, une duchesse Autrichienne. Il connaissait
la situation militaire de la France, alors, il appuiera la guerre
d’Independence aux États-Unis, ce fait sera un point clé. À cause de l’inflation
du prix de la farine le peuple était furieux, par conséquent, il se
convoquera les états-généraux. Après eux, Louis XVI décide avec Turgot et
Malesherbes de faire une reforme où le peuple aura une taxe unique. Mais
l’erreur du roi sera : laisser dehors à sa cour. La cour lui regardera
comme un idiot qui était timide et incapable de gouverner. Ses conseilleurs
vont être relevés des leurs fonctions. Louis XVI appellera à Necker comme
premier ministre qui proposera de faire des emprunts aux puissances
étrangers. Grave erreur, en 1789 à cause de toute l’incompétence, le roi
réunira les états-généraux encore une fois, événement qui n’avait passé pour
150 ans. Son pouvoir affaiblira notamment après la prisse de la bastille. À
son retour à Paris, il acceptera la défaite et signera plusieurs réformes qui
l’enlèveront de son même pouvoir. Il sera arrêté en 1792 et guillotiné le 21
Janvier 1793 accusé de haute trahison et crimes contre l’État.
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Né le 2 novembre 1755 à Vienna. Elle a
aidé à provoquer l’arrestation pendant la Révolution Française dont la
monarchie était guidée au collapse. Elle deviendra le symbole d’excès du
royaume. Elle sera décapitée le 16 octobre 1793, ce-t-à dire neufs mois après
Louis XVI.
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Militaire et homme d’état français, qui, pour son engagement infatigable
en faveur de la liberté et sa contribution à la démocratie à la fois en
Amérique et en France, a obtenu le surnom de « Héros des Deux
Mondes ». Après des études au collège du Plessis à Paris, Lafayette
devint lieutenant au régiment des mousquetaires du roi. En 1774 il épousa
Adrienne de Noailles, qui appartenait à une famille influente de la cour.
Lafayette était donc destiné à une carrière d’officier et d'homme de cour. A
l’âge de 26 ans Lafayette reçut du roi Louis XVI la Croix de St Louis et le
grade de général dans l’armée française. Pendant la crise financière des
années 1780 Lafayette commença une nouvelle carrière tournée vers la
politique. En tant que membre de l’Assemblée des Notables, il demanda la
convocation d’une Assemblée Nationale. A la réunion des Etats Généraux en
1789 Lafayette fut élu Membre du Parlement comme représentant de sa province
natale d’Auvergne. Il était membre des « nobles libéraux » qui contribuèrent
à transformer les Etats Généraux en Assemblée Nationale. Le 11 juillet 1789
il présenta à l’Assemblée un projet de Déclaration des Droits de l’Homme, qui
fut adopté sans modification majeure. Au début Lafayette fut un acteur
décisif de la Révolution Française. Il participa à la démolition de la
Bastille. . Après ses efforts pour protéger la famille royale et une
fusillade malheureuse de la Garde Nationale sur la foule en juillet 1791 au
Champ de Mars, Lafayette fut très critiqué par les Jacobins. Il devra échapper
après la tombe de Louis XVI mais il sera arrêté par les Autrichiens. Il passa
les 5 années suivantes dans de multiples prisons de Prusse et d’Autriche, où
il fut plus tard en 1795 rejoint par sa femme et sa famille. Lafayette et les
siens furent libérés en 1797 sur intervention des Etats Unis et de Napoléon.
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Né à Guise en Thiérache, il
était le fils d'un petit magistrat, il suit de bonnes études au lycée
Louis-le-Grand à Paris. Puis, passant sa licence, il devient avocat en mars
1785. Mais peu doué pour l'art oratoire, étant bègue et timide, Camille
connaît jusqu'au début de la révolution des années de galère.
Le début de sa carrière politique date du 12 juillet 1789. Se promenant dans
les jardins du Palais-Royal, apprenant le renvoi de Necker, il monte sur une
table et, oubliant ses difficultés d'élocution, se met à haranguer la foule,
lui donne pour signe de ralliement une feuille verte cueillie sur les arbres
et lance l'idée de prendre la Bastille. En novembre 1789, Desmoulins lance
son premier journal, un hebdomadaire, Les
Révolutions de France et de Brabant. Très lu, il confirme sa
notoriété et lui apporte enfin une certaine aisance financière. Après la chute de la
monarchie, le 10 août 1792, Camille est nommé secrétaire général du département de
la justice, chargé de la garde des sceaux, dans le ministère de son ami
Danton, au sein du gouvernement provisoire (Comité exécutif provisoire). Il ne peut s'opposer
aux massacres de septembre. Camille est entraîné par la chute de sa faction
et guillotiné avec Danton le 5 avril 1794.
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Né en 1758, le 31 mars 1790 il est élu président du Club des
Jacobins. C'est ainsi que le futur dictateur sort de l'anonymat des 1139
députés de l'Assemblée Constituante. Garçon solitaire au sourire rare, il
effectue des études au collège des Oratoriens d'Arras et au lycée
Louis-le-Grand, à Paris.
Son flair politique lui permet de suivre le courant révolutionnaire et
d'exprimer les passions populaires tout en évitant de s'égarer dans les
extrêmes. Son détachement des plaisirs terrestres refroidit les
opposants et lui vaut le qualificatif d'«incorruptible défenseur du
peuple».
Absent de la plupart des journées
révolutionnaires, Robespierre les théorise à merveille. Il participe
toutefois à l'insurrection du Champ-de-Mars du 17 juillet 1791, au cours de
laquelle des républicains demandent la déposition du roi, coupable d'avoir tenté de s'enfuir. Après la chute
de la monarchie, Robespierre est à nouveau élu député et entre à la Convention le 20
septembre 1792. Dans un célèbre
discours du 5 février 1794, il
en appelle à la terreur pour sauver la Révolution menacée de l'intérieur
comme de l'extérieur. Dictateur de fait après l'exécution de son principal
rival Danton, le 5 avril 1794, il relance précisément la Terreur et tente
même d'imposer l'éphémère culte de l'Être
suprême en remplacement du
christianisme. Gagnés par la lassitude et la peur, rassurés par les victoires
des armées françaises sur le front, les députés de la Convention finissent
par s'insurger et décrètent l'arrestation de Robespierre et de ses proches le
9 thermidor An II (27 juillet 1794). L'«Incorruptible» est exécuté le lendemain.
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Fondateur en 1790 du club des Cordeliers, il
est du côté de la gauche montagnarde. Durant la Terreur, il fait partie avec
Desmoulins, du groupe des Indulgents. Pendant la révolution il aura charges
comme membre de la convention de 1792-1794, après il déroulera le charge de
ministre de la justice, membre du conseil exécutif provisoire et chef du
gouvernement insurrectionnel. Rival de Robespierre, il exerça dans
l’assemblée un ascendant qui fut très grand d’abord, mais qui s’affaiblit au
moment où il se retira dans son pays pour y prendre du repos. À son retour il
trouva sa popularité abaissée. Il fut arrêté dans la nuit du 29 mars 1794 par
le tribunal révolutionnaire sur l’ordre de Robespierre dont la jalousie
éclatait à la fin.
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