La Terreur
Ce sont les deux périodes de la révolution. On constatait « Les têtes
tombent comme des ardoises », au début de l’été de 1794, l’accusateur
public Fouquier-Tinville. On a pu parler d’une première « Terreur » à
propos des massacres de septembre 1792. En fait l’ère de la terreur ne se
déclencha en France qu’un an plus tard.
Le 10 mars 1793, la Convention avait créé le tribunal révolutionnaire
destiné à juger les crimes commis contre la République. Au début, le tribunal
travailla avec une relative modération, mais après la promulgation de la loi
sur les suspects (17 septembre 1793) tout changea. " Plaçons la Terreur à l'ordre du jour", proposa Barrière au
nom du Comité de salut public. Il fallait du sang pour consolider la
Révolution.
Ce fut Robespierre qui érigea la Terreur
en système en proclamant la légitimité du nouveau gouvernement révolutionnaire.
" Terrible aux méchants mais favorable aux bons", ce gouvernement
avait, comme ressort, la vertu appuyée sur la terreur, " la vertu sans
laquelle la terreur est funeste, la terreur sans laquelle la vertu est impuissante".
Pour gagner du temps on
supprima l’audition des témoins, on abrégea les plaidoiries. La loi du 22
prairial an II (10 juin 1794) réduisit les procès à simples comparutions devant
les juges. Alors commença la « Grand Terreur ». Il s’agissait moins
de punir que d’anéantir les suspects.
Des faits curieux :
- - Elle n’était jamais mis au jour, on a seulement dit que elle devait être mis au jour, mais aucun document a été trouvé où il dise que la loi était officielle.
- - Les sans culots n’avait aucun idée de s’il était mis au jour, alors, ils vont sortir de l’assemblé en pensant qu’elle l’était.
- - Il y a eu 2 terreurs, cela du période de 10 août-20 septembre 1792 et cela de 5 septembre 1793-28 juillet 1794.
Elle finira avec l’exécution
de Robespierre le 28 juillet 1794.
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