Napoléon I
Il y a beaucoup à dire de cet
homme, inconnu au début, héro et figure nationale à la fin.
Contexte historique.
La France est divisée par les
républicaines et les royalistes. C’est l’an de 1794, tout après la révolution
et presque d’entrer dans l’époque du directoire. L’objectif des royalistes
était imposé une monarchie de nouveau. Alors, insurrections par toute la France
se déroulaient et c’était le but de l’armée de les supprimer.
Le début de Napoléon :
Le commandant en chef de l'armée de l'intérieur,
Paul Barras, fait appel au jeune et inconnu général pour réprimer une insurrection royaliste à
Paris. Mécontents des dispositions prises par la Convention
"thermidorienne", qui visent à empêcher une restauration de la
monarchie, les royalistes se révoltent. Une partie de la garde nationale et un
groupe de sans-culottes prennent les armes. Mais la répression et trop forte ce
jour-là, Bonaparte mitraille les insurgés royalistes sur les marches de
l'église Saint Roch, au cœur de Paris.
Choisi par Barras sur les conseils de sa maîtresse, Joséphine de Beauharnais,
l'action du futur empereur ce jour-là lui vaudra la main de la belle Joséphine
en mars 1796 et le commandement de l'armée d'Italie.
Un peu sur son mariage.
Bonaparte
épouse civilement Joséphine de Beauharnais à la mairie du IIème
arrondissement de Paris. Joséphine est créole, elle a grandi en Martinique puis
s'est mariée une première fois en métropole en 1779. Son défunt mari, le
général Alexandre de Beauharnais, lui a donné deux enfants, Hortense et Eugène.
Deux jours après son union, Napoléon Bonaparte partira rejoindre son
commandement à Nice.
La campagne en Italie :
Pour l'éloigner de Paris le directoire lui donne le commandement d'une
armée affamée et en guenille l'armée d'Italie. Bonaparte en fera l'outil pour
la conquête du pouvoir. Promu le 2 Mars 1796 commandant en chef de l'armée
d'Italie, il est chargé de mener une guerre de diversion et de pillage dans le
Piémont et en Lombardie, alors que l'offensive principal doit passer par
l'Allemagne pour menacer Vienne (Autriche alliée à l'Angleterre). Il
mène une campagne foudroyante contre les troupes austro-piémontaises.
Grâce à son génie militaire, il remporte victoire sur victoire en 1796 et 1797
(Millesimo, Mondovi, Arcole et Rivoli). En prenant Venise, il s'ouvre les
portes de Vienne et contraint l'Autriche et ses Alliés à conclure la Paix (traité
de Campoformio, 17 Novembre 1797), par laquelle il fonde les Républiques sœurs
dans le Nord de l'Italie. Il sert sa propagande en publiant bulletins et
journaux glorifiant ses exploits.
L’expédition d’Egypte :
Les membres du Directoire, inquiets de la renommée croissante du jeune général
et des menées anglaises, cherchent à éloigner Bonaparte de Paris tout en
utilisant ses talents militaires pour couper la route des Indes britanniques. Ils
le nomment alors à la tête de l'expédition d'Egypte (mai 1798). Sur les traces
de son rêve oriental, bercé par le souvenir d'Alexandre le Grand et de César,
Bonaparte s'assure du contrôle du pays à la bataille des Pyramides (21 juillet 1798).
Libérateur du joug mamelouk, il s'applique à apparaitre comme administrateur
consciencieux, s'associant aux notables locaux, désireux de redonner à l'Egypte
l'image de son histoire, celle que redécouvre l'expédition scientifique qu'il
entraîne avec lui (167 savants) il rapporte de l'Egypte de nombreuses œuvres
d'art dont la tombe d’Alexandre le Grand (Alexandrie) et la Pierre Rosette que
Jean François Champollion a décuivré. Mais l'amiral anglais Nelson, en
détruisant la flotte française à Aboukir (août 1798), contraint Bonaparte à
faire vers la Syrie. Une épidémie de peste l'arrête devant Saint Jean d'Acre et,
en apprenant les rêves du Directoire en Italie et la confusion qui règne en
France, Bonaparte débarque à Fréjus le 8 octobre 1799 et regagne Paris.
Comme un petit fait curieux dans cette campagne il aura l’idée de faire un
canal que raccorderait la rivière Nil avec la mer méditerrané après voir une
carte… Tout avant la deuxième guerre mondiale il sera construit.
La fin du directoire :
Il viendra
avec un coup d’Etat. De retour de
sa campagne d'Egypte, Bonaparte décide avec l'aide de son frère Lucien,
président du Directoire et de Sieyès de "sauver la République"
menacée par les royalistes et un retour de Louis XVIII. Le Directoire est réuni
au château de Saint-Cloud. Les députés se refusent dans un premier temps à
modifier la Constitution en faveur du général Bonaparte. C'est par la force
qu'ils acceptent de nommer un gouvernement provisoire en la personne de trois
Consuls, Napoléon Bonaparte, Emmanuel Joseph Sieyès et Roger Ducos. Bonaparte
devient très vite Premier Consul et la réalité des pouvoirs lui sont octroyés.
L'image d'un dictateur se profile (9 novembre 1799).
Le consulat :
Le Consulat: une dictature qui met à la révolution. Un
nouveau gouvernement établi le 18 Brumaire de l'an VIII, c'est à dire, le 9-10
Novembre 1799. Ce gouvernement, Bonaparte le gouverne bientôt à lui tout seul.
En effet, il dirige le consulat comme un dictateur. Napoléon rédige une
nouvelle constitution qui influença la forte personnalité du Général. Durant
cette période l'administration locale, l'organisation de la justice et des
finances représentent l'œuvre la plus durable du Consulat. La puissance de
Bonaparte ne fait que s'accroître, c'est ainsi qu'il ruine l'espoir de
restauration des Royalistes. Durant le Consulat, Napoléon crée l'administration
de la France moderne en imposant l'autorité de l'Etat. Napoléon concentre les
pouvoirs en sa personne: Premier Consul. Napoléon centralise le pouvoir et
nomme des préfets à la tête de chaque département. La population a un rôle
politique diminuée, il l'a consulté par le plébiscite, ancêtre du référendum.
Napoléon crée 27cours d'appel et une cour de cassation à Paris. Il divise aussi
le pouvoir législatif en quatre assemblée: Le conseil d'Etat qui rédige les
lois; le tribunat qui les discute; le corps législatif qui les vote et le Sénat
qui peut s'y opposer (réviser la constitution). Durant cette période Bonaparte
s'attaque à l'économie et fonde la Banque de France en 1800. Cette dernière
bénéficie du privilège des maîtres du billet, et en 1803 elle se met à créer
une nouvelle monnaie: le Franc germinal
Le début du premier empire :
Napoléon
deviendra le premier empereur de la France. Il commença le 18 mai 1804 quand
Napoléon est proclamé par le sénatus-consulte. Le plébiscite du 6 novembre 1804
confirmera cette désignation. Napoléon est sacré Empereur en la cathédrale Notre-Dame de Paris par le pape Pie VII. Mais, le pape lui a dit qu’il devait être marié para l’église, Napoléon
le dira que il veut seulement la couronnement et que grâce à lui la religion
est entrée a la France, alors, le pape a dû accepter par une espèce de
chantage. Il est réellement sacré puisque le sacre consiste à être oint par le
saint-chrême ce qui fut fait effectivement par le pape aux endroits habituels
pour les souverains. Ainsi, le fait qu'il plaça lui-même la couronne au-dessus
de sa tête n'a rien à voir avec le sacre puisque la couronne n'est qu'un objet
représentant le pouvoir impérial, tout comme le globe ou l'épée.
Napoléon devient
aux yeux du peuple un chef d'État représentant à la fois le consensus politique d'une nation et
un monarque choisi
et protégé par la grâce de Dieu. Toutefois, il est considéré à l'étranger
comme l'héritier d'une révolution fondamentalement antimonarchique. Cette
ambiguïté est sans aucun doute le point faible du régime.
Les batailles plus importantes :
L’empire
Napoléonienne s’est caractérisé pour l’expansion et ingénie militaire de
l’Empereur. Pratiquement, toute l’histoire de Napoléon est baissée aux
batailles et le progrès que ces conquêts ont pris au pays.
Ulm (20
octobre 1805)
La menace autrichienne s'avance à grands pas vers la
France, et Napoléon doit rediriger son armée vers la frontière opposée. Le
général Mack, commandant des forces autrichiennes, est plus que confiant. Il
traverse l'Inn et s'aventure en Souabie (près de Munich). L'Empereur vient de
passer le Rhin et attaque le 25 septembre l'avant-garde ennemi, qu'il détruit.
Ney, le 8 octobre, remporte une victoire difficile à Gunzbourg. Mack décide de
se replier dans la forteresse d'Ulm, en attendant les renforts de Vienne.
Ulm fut une grande victoire conduite avec génie, l'armée autrichienne,
forte de 80 000 hommes, était postée en Bavière, au débouché de la Forêt-Noire,
et attendait les troupes de Napoléon qui avait quitté Boulogne. Mais le gros des forces
françaises, avec une rapidité surprenante d'exécution, avait traversé le Rhin
beaucoup plus en aval que prévu, dans la région de Mayence, et se présenta sur
les arrières des Autrichiens. Ces derniers étaient pris au piège, enfermés dans
l'Ulm, ils capitulèrent le 20 octobre 1805. 27 000 hommes et 8 généraux
défilèrent durant cinq heures devant Napoléon qui s'était placé devant ses généraux ; stupéfaits
et admiratifs, certains Autrichiens crièrent « Vive l'Empereur ».
Austerlitz (2 décembre
1802)
Après sa brillante campagne en Autriche, Napoléon
continue la poursuite des armées autrichienne et prussienne vers le plateau de
Pratzen. Il a maintenant peur du rapprochement austro-prussien, et la seule
façon de l'éviter est de gagner une victoire décisive. Mais il ne dispose que
de 55 000 hommes à cet instant précis, face à 85 000 austro-russes. Les
ennemis, ayant appris ce déséquilibre numérique, arrêtent de fuir et cherchent
le combat. Il y a un petit affrontement à Wischau, où Murat, pourtant bien
accompagné, se laisse surprendre. Cela redonne confiance aux autrichiens. La
situation au premier décembre, veille de la bataille, est la suivante : Murat
(8 000 hommes), Lannes (18 000 hommes), Bernadotte (5 500 hommes) et Soult (12
000 hommes) sont retranchés sur le plateau de Pratzen, Napoléon et Bessières
sont derrière, avec le reste des effectifs. Face à eux, les généraux Bagration,
Liechtenstein et Constantin (75 000 hommes en tout) se trouvent de l'autre
côté, sur le versant. Les derniers 10 000 hommes s'opposent au corps de Davout.
Napoléon va alors mettre en place un plan stratégique, qui va se révéler quasi
imparable. Napoléon dégarnit volontairement son aile droite en
ordonnant à Davout de se retirer vers les marais, de façon à y attirer
le général autrichien Buxhovden. Napoléon sait parfaitement que les Alliés vont essayer
d'envelopper l'Armée sur l'aile droite pour lui couper la retraite.
Le centre des alliés est ainsi dégarni et les troupes commandées par Soult, appuyés par la cavalerie de Bernadotte, font soudain volte-face et franchissent le plateau tronçonnant ainsi les troupes Austro-Russes. Pendant ce temps, l'aile gauche française avec Lannes et Murat empêche Bagration d'intervenir en organisant une grande charge de cavalerie. Ceux qui ne peuvent s'enfuir sont repoussés vers les marais où les grenadiers français brisent la glace des étangs paralysant ainsi l'artillerie russe. La victoire de l'Empereur est totale, toutes les tactiques militaires qui se transmettent depuis des siècles préconisant la domination des hauteurs et plateaux se trouvent chamboulées.
Les pertes alliées sont de 11 000 Russes, 4 000 Autrichiens, 10 000 prisonniers
russes, 1 600 prisonniers autrichiens, 186 canons et 45 couleurs régimentaires.
Les pertes françaises ne s'élèvent qu'à 1 300 morts, 7 000 blessés et 500
prisonniers ! Après la bataille, le brouillard se leva, et le « soleil d'Austerlitz
» fit grâce à l'Empereur. Les mots célèbres de Napoléon à ses hommes ont été « Soldats, je suis content de
vous ».
Iéna (14 octobre 1806)
Presque un an après l'éclatante victoire d'Austerlitz,
Napoléon a très peur que la Prusse s'engage dans la guerre. Le problème est que
ce pays a une très bonne armée, beaucoup mieux encadrée que les armées
autrichienne et russe. Cette crainte se concrétise malheureusement, et poussé
par son épouse Louise de Prusse, le Roi allemand décrète le réarmement. Partout
en Prusse des jeunes gens s'enrôlent, les industries tournent à plein régime.
En deux semaines à peine, l'armée est prête, toute fraîche et déterminée. Napoléon
réagit et place ses armées à tous les points stratégiques de l'Allemagne ; à
Mayence, à Ulm, à Francfort, les français placent leur campement et sont prêts
à la contre-offensive. Le 7 octobre, le Roi de Prusse envoie un ultimatum à
l'Empereur, le sommant de quitter la Prusse et l'ensemble des Etats allemands
de la future "Confédération du Rhin". Napoléon refuse, l'affrontement
est inéluctable.
Au petit matin, Augereau escalade la
partie sud du plateau. Les Prussiens en profitent pour contre-attaquer mais
l'infanterie française qui était réfugiée dans les maisons ne tarde pas à
reprendre les armes. Plus tard, Ney arrive sur le
champ de bataille, il organise une charge solitaire avec ses hommes, il prend
des positions prussiennes mais il est bientôt mis en danger, Napoléon ordonne à la
cavalerie impériale et à Lannes de
dégager Ney. Pendant le repli
prussien, le reste de l'armée française gravit le plateau et l'attaque générale
est donné, les Français bénéficient de la position et de davantage d'hommes. La
victoire est incontestable, 27 000 pertes prussiennes contre 5 000 françaises.
Le même jour, au Nord, Davout réalise un
exploit en battant la garnison prussienne du duc de Brünswick (qui périt lors
de la bataille) avec des forces trois fois moins nombreuses. La Prusse
s'incline devant l'Aigle.
Eyleau (8 février 1807)
L'armée de l'Empereur, après les incroyables
victoires de Iéna et Auerstaëdt, prend position sur les terres russes (bientôt
polonaises après le traité de Tilsit). Six mois de marches et de regroupements
stratégiques visant à détruire l'armée d'Alexandre Ier pour obtenir la paix.
Celle-ci, déjà bousculée à maintes reprises, s'est repliée en bon ordre
derrière la Vistule. Bennigsen, le commandant en chef des armées russes, a
conçu un plan démoniaque, visant à couper l'armée française en deux. Celle-ci
d'étend de la Baltique à Varsovie, avec Lannes et Murat en pointe. En décembre
1806, les français ignorent toujours la position réelle de l'ennemi. Ce n'est
que par hasard que les éclaireurs du 54ème régiment d'infanterie du maréchal
Ney ont repéré les feux des bivouacs russes. Ils ont même découvert que des
rescapés prussiens de Iéna et Auerstaëdt (tout de même 10 000 hommes) sont
présents pour soutenir Bennigsen et ses troupes. Toute cette armée est
maintenant cantonné dans la ville de Preussisch-Eylau.
A l'aube le maréchal Augereau à la tête de
l'infanterie lance une offensive mais une aveuglante tempête de neige le dévie
de son but et ses divisions sont mitraillées à bout portant, Augereau est
grièvement blessé. Pour sauver leurs compagnons, 8 000 cavaliers chargent à
plein galop derrière le panache du maréchal Murat, « le plus grand
cavalier de l'Empire », c'est la plus grande charge de cavalerie de l'Histoire.
Pendant ce temps-là, 4 000 grenadiers russes avancent vers le cimetière que
gardait Napoléon, elle se fait décimer
sans pouvoir riposter par la Garde française. Davout qui amène des
renforts tente de déborder les Russes au sacrifice de nombreux efforts. C'est
finalement l'arrivée de Ney en soirée
apportant 9 000 hommes frais qui sera déterminante. Les Russes se décident à
sonner la retraite. Cette bataille fut très indécise, Bennigsen déclarera au
tsar Alexandre que c'est une victoire. Napoléon objecte que «
Pour deux armées qui, pendant une journée entière, se sont fait d'énormes
blessures, le champ de bataille appartient à celui qui, fort de sa constance,
ne veut pas le quitter. Celui-là est
incontestablement le plus fort ».
Waterloo
(18 juin 1815)
Le 15 juin, soit trois jours avant la défaite la
plus célèbre de l'Empire, Napoléon décide de se porter sur Charleroi en
Belgique, pour couvrir son flanc gauche menacé par Blücher, le vieux et
courageux général prussien. Son plan d'attaque est déjà établi dans sa tête :
il va avancer sur le front avec trois colonnes de 50 000 hommes chacune. Mais
la situation de l'armée est quelque peu déconcertante, aucun des officiers
n'ont véritablement leur place : les maréchaux commandent des régiments, les
généraux des bataillons, et les colonels de maigres unités. Mais il faut faire
avec ce qu'on a, et Napoléon est malgré tout confiant dans son armée : après
tout, si il a réussi à revenir au pouvoir, pourquoi ne gagnerait-il cette
guerre? Douze colonnes de cavaleries lourdes ouvrent la voie, mettant en
déroute les garnisons d'éclaireurs ennemis. L'armée française engage même des
mercenaires pour des actions de sabotage, dont la plus célèbre est l'explosion
du Fort Manteux, près de Charleroi, gardé par les prussiens (il y eut 1 500
morts et blessés).
Mais Napoléon sait aussi que les Alliés sont près à en
finir. Le seul moyen de signer un traité et de faire reconnaître légitimement
son titre est de détruire les dix armées ennemis... Une tâche très délicate! Le
16, dans le courant de l'après-midi, la Garde tire les trois coups de canons
indiquant le début de l'offensive. Napoléon envoie ses hommes enlever les forts
prussiens détenus par Bülow. L'ennemi est timide et évite le combat en
attendant le soutien anglais, personnifié par le terrible Duc de Wellington. La
route des Quatre-Bras est à présente ouverte aux français, mais la cavalerie de
Ney se fait durement accroché pendant l'affrontement, et le 14ème régiment est
totalement détruit. Dans la soirée, Napoléon lance son attaque générale, mais
les français piétinent toujours, contenus par les prussiens et les russes à
Wavre, en Belgique. Ayant battu les Prussiens à Ligny et lancé Grouchy à leur
poursuite (16 juin), Napoléon laissa
Wellington s'installer sur le plateau de Mont-Saint-Jean, mais gêné par des
tornades de pluie, il ne put attaquer le lendemain. Le 18 juin, Ney charge les
troupes de Wellington qui subirent des pertes, mais conservèrent leur
positions. L'arrivée des prussiens de Blücher (à noter que Blücher et
Wellington communiquait en français qui était la langue la plus parlé en
Europe) désempara les Français, qui attendait le retour de Grouchy. Ayant ordonné la
retraite, Napoléon laissa le
commandement à son frère Jérôme et fit route
à Paris, cette défaite fut fatale à l'Empereur.
La coordination entre les
maréchaux Grouchy, Ney et l'Empereur
était désastreuse, « A Waterloo, à commencer par moi, personne n'a fait son
devoir » Napoléon. Les différents
ordres adressés par l'Empereur n'arrivèrent jamais ou très en retard. On
raconte plusieurs choses à propos de la bataille, le général Cambronne qui
commandait le dernier carré de la Vieille Garde, aurait eu une conduite
héroïque : refusant de se rendre aux Anglais, il aurait prononcé le fameux «
Merde ! », qui reste aujourd'hui attaché à son nom. Le général ayant toujours
démenti ce mot, on l'a habilement remplacé par cette phrase qu'il n'a peut-être
pas prononcée : « La Garde meurt mais ne se rend pas. » Quant au maréchal Ney, face à un carré
anglais, il aurait prononcé à sa cavalerie : « Venez voir comment meurt un
maréchal de France ». Pour le cas de Grouchy, son retard sur le
champ de bataille aurait dépendu d'un plat de fraises qu'il tenait à finir
avant de retourner au combat, Grouchy n'avait pourtant
pas reçu d'ordre pour venir appuyer l'armée contre les Anglais au
Mont-Saint-Jean.
La fin de l’empire :
En février 1814, l'Empire est en crise: les généraux de
Napoléon se rebellent et les forces alliées (Royaume-Uni, Prusse, Russie,
Autriche) envahissent Paris. La bourgeoisie parisienne comme le peuple ne
soutient plus l'Empereur. Le Sénat proclame la chute de l'Empire et, le 6
avril, Napoléon accepte d'abdiquer en faveur de Louis XVIII. Le 20 avril,
il part en exil pour l'île d'Elbe.
La toile de Monfort, inspiré de l'œuvre de Vernet, se
situe dans la cour du Cheval Blanc. Napoléon, au milieu de sa garde impériale,
fait son adieu en costume militaire, botté, coiffé de son célèbre tricorne,
épée sur la hanche. Fier, il ne laisse paraître aucun signe de faiblesse. En
revanche, Delaroche se permet de le peindre abattu dans sa toile de 1845 : les
traits grossis, le ventre rebondi, Napoléon est avachi sur une chaise. Pour une
fois, la silhouette n'est pas composée : l'Empereur est tête nue, dans un
costume négligé. Le frêle jeune homme de 1797 a laissé place au petit homme
bedonnant, rongé par le pouvoir.
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