Napoléon, Le premier empire

Napoléon I

Il y a beaucoup à dire de cet homme, inconnu au début, héro et figure nationale à la fin.

Contexte historique.
La France est divisée par les républicaines et les royalistes. C’est l’an de 1794, tout après la révolution et presque d’entrer dans l’époque du directoire. L’objectif des royalistes était imposé une monarchie de nouveau. Alors, insurrections par toute la France se déroulaient et c’était le but de l’armée de les supprimer.

Le début de Napoléon :

Son premier acte passe le 5 octobre 1795 (13 vendémiaire de l’an IV).
Le commandant en chef de l'armée de l'intérieur, Paul Barras, fait appel au jeune et inconnu général pour réprimer une insurrection royaliste à Paris. Mécontents des dispositions prises par la Convention "thermidorienne", qui visent à empêcher une restauration de la monarchie, les royalistes se révoltent. Une partie de la garde nationale et un groupe de sans-culottes prennent les armes. Mais la répression et trop forte ce jour-là, Bonaparte mitraille les insurgés royalistes sur les marches de l'église Saint Roch, au cœur de Paris.
Choisi par Barras sur les conseils de sa maîtresse, Joséphine de Beauharnais, l'action du futur empereur ce jour-là lui vaudra la main de la belle Joséphine en mars 1796 et le commandement de l'armée d'Italie.
Un peu sur son mariage.

Bonaparte épouse civilement Joséphine de Beauharnais à la mairie du IIème arrondissement de Paris. Joséphine est créole, elle a grandi en Martinique puis s'est mariée une première fois en métropole en 1779. Son défunt mari, le général Alexandre de Beauharnais, lui a donné deux enfants, Hortense et Eugène. Deux jours après son union, Napoléon Bonaparte partira rejoindre son commandement à Nice.

La campagne en Italie :

Pour l'éloigner de Paris le directoire lui donne le commandement d'une armée affamée et en guenille l'armée d'Italie. Bonaparte en fera l'outil pour la conquête du pouvoir. Promu le 2 Mars 1796 commandant en chef de l'armée d'Italie, il est chargé de mener une guerre de diversion et de pillage dans le Piémont et en Lombardie, alors que l'offensive principal doit passer par l'Allemagne pour menacer Vienne (Autriche alliée à l'Angleterre). Il mène une campagne foudroyante contre les troupes austro-piémontaises. Grâce à son génie militaire, il remporte victoire sur victoire en 1796 et 1797 (Millesimo, Mondovi, Arcole et Rivoli). En prenant Venise, il s'ouvre les portes de Vienne et contraint l'Autriche et ses Alliés à conclure la Paix (traité de Campoformio, 17 Novembre 1797), par laquelle il fonde les Républiques sœurs dans le Nord de l'Italie. Il sert sa propagande en publiant bulletins et journaux glorifiant ses exploits.

L’expédition d’Egypte :

Les membres du Directoire, inquiets de la renommée croissante du jeune général et des menées anglaises, cherchent à éloigner Bonaparte de Paris tout en utilisant ses talents militaires pour couper la route des Indes britanniques. Ils le nomment alors à la tête de l'expédition d'Egypte (mai 1798). Sur les traces de son rêve oriental, bercé par le souvenir d'Alexandre le Grand et de César, Bonaparte s'assure du contrôle du pays à la bataille des Pyramides (21 juillet 1798). Libérateur du joug mamelouk, il s'applique à apparaitre comme administrateur consciencieux, s'associant aux notables locaux, désireux de redonner à l'Egypte l'image de son histoire, celle que redécouvre l'expédition scientifique qu'il entraîne avec lui (167 savants) il rapporte de l'Egypte de nombreuses œuvres d'art dont la tombe d’Alexandre le Grand (Alexandrie) et la Pierre Rosette que Jean François Champollion a décuivré. Mais l'amiral anglais Nelson, en détruisant la flotte française à Aboukir (août 1798), contraint Bonaparte à faire vers la Syrie. Une épidémie de peste l'arrête devant Saint Jean d'Acre et, en apprenant les rêves du Directoire en Italie et la confusion qui règne en France, Bonaparte débarque à Fréjus le 8 octobre 1799 et regagne Paris.

Comme un petit fait curieux dans cette campagne il aura l’idée de faire un canal que raccorderait la rivière Nil avec la mer méditerrané après voir une carte… Tout avant la deuxième guerre mondiale il sera construit.

La fin du directoire :

Il viendra avec un coup d’Etat. De retour de sa campagne d'Egypte, Bonaparte décide avec l'aide de son frère Lucien, président du Directoire et de Sieyès de "sauver la République" menacée par les royalistes et un retour de Louis XVIII. Le Directoire est réuni au château de Saint-Cloud. Les députés se refusent dans un premier temps à modifier la Constitution en faveur du général Bonaparte. C'est par la force qu'ils acceptent de nommer un gouvernement provisoire en la personne de trois Consuls, Napoléon Bonaparte, Emmanuel Joseph Sieyès et Roger Ducos. Bonaparte devient très vite Premier Consul et la réalité des pouvoirs lui sont octroyés. L'image d'un dictateur se profile (9 novembre 1799).

Le consulat :

Le Consulat: une dictature qui met à la révolution. Un nouveau gouvernement établi le 18 Brumaire de l'an VIII, c'est à dire, le 9-10 Novembre 1799. Ce gouvernement, Bonaparte le gouverne bientôt à lui tout seul. En effet, il dirige le consulat comme un dictateur. Napoléon rédige une nouvelle constitution qui influença la forte personnalité du Général. Durant cette période l'administration locale, l'organisation de la justice et des finances représentent l'œuvre la plus durable du Consulat. La puissance de Bonaparte ne fait que s'accroître, c'est ainsi qu'il ruine l'espoir de restauration des Royalistes. Durant le Consulat, Napoléon crée l'administration de la France moderne en imposant l'autorité de l'Etat. Napoléon concentre les pouvoirs en sa personne: Premier Consul. Napoléon centralise le pouvoir et nomme des préfets à la tête de chaque département. La population a un rôle politique diminuée, il l'a consulté par le plébiscite, ancêtre du référendum. Napoléon crée 27cours d'appel et une cour de cassation à Paris. Il divise aussi le pouvoir législatif en quatre assemblée: Le conseil d'Etat qui rédige les lois; le tribunat qui les discute; le corps législatif qui les vote et le Sénat qui peut s'y opposer (réviser la constitution). Durant cette période Bonaparte s'attaque à l'économie et fonde la Banque de France en 1800. Cette dernière bénéficie du privilège des maîtres du billet, et en 1803 elle se met à créer une nouvelle monnaie: le Franc germinal

Le début du premier empire :

Napoléon deviendra le premier empereur de la France. Il commença le 18 mai 1804 quand Napoléon est proclamé par le sénatus-consulte. Le plébiscite du 6 novembre 1804 confirmera cette désignation. Napoléon est sacré Empereur en la cathédrale Notre-Dame de Paris par le pape Pie VII. Mais, le pape lui a dit qu’il devait être marié para l’église, Napoléon le dira que il veut seulement la couronnement et que grâce à lui la religion est entrée a la France, alors, le pape a dû accepter par une espèce de chantage. Il est réellement sacré puisque le sacre consiste à être oint par le saint-chrême ce qui fut fait effectivement par le pape aux endroits habituels pour les souverains. Ainsi, le fait qu'il plaça lui-même la couronne au-dessus de sa tête n'a rien à voir avec le sacre puisque la couronne n'est qu'un objet représentant le pouvoir impérial, tout comme le globe ou l'épée.  
Napoléon devient aux yeux du peuple un chef d'État représentant à la fois le consensus politique d'une nation et un monarque choisi et protégé par la grâce de Dieu. Toutefois, il est considéré à l'étranger comme l'héritier d'une révolution fondamentalement antimonarchique. Cette ambiguïté est sans aucun doute le point faible du régime.

Les batailles plus importantes :

L’empire Napoléonienne s’est caractérisé pour l’expansion et ingénie militaire de l’Empereur. Pratiquement, toute l’histoire de Napoléon est baissée aux batailles et le progrès que ces conquêts ont pris au pays.

Ulm (20 octobre 1805)
La menace autrichienne s'avance à grands pas vers la France, et Napoléon doit rediriger son armée vers la frontière opposée. Le général Mack, commandant des forces autrichiennes, est plus que confiant. Il traverse l'Inn et s'aventure en Souabie (près de Munich). L'Empereur vient de passer le Rhin et attaque le 25 septembre l'avant-garde ennemi, qu'il détruit. Ney, le 8 octobre, remporte une victoire difficile à Gunzbourg. Mack décide de se replier dans la forteresse d'Ulm, en attendant les renforts de Vienne.

Ulm fut une grande victoire conduite avec génie, l'armée autrichienne, forte de 80 000 hommes, était postée en Bavière, au débouché de la Forêt-Noire, et attendait les troupes de Napoléon qui avait quitté Boulogne. Mais le gros des forces françaises, avec une rapidité surprenante d'exécution, avait traversé le Rhin beaucoup plus en aval que prévu, dans la région de Mayence, et se présenta sur les arrières des Autrichiens. Ces derniers étaient pris au piège, enfermés dans l'Ulm, ils capitulèrent le 20 octobre 1805. 27 000 hommes et 8 généraux défilèrent durant cinq heures devant Napoléon qui s'était placé devant ses généraux ; stupéfaits et admiratifs, certains Autrichiens crièrent « Vive l'Empereur ».

Austerlitz (2 décembre 1802)
Après sa brillante campagne en Autriche, Napoléon continue la poursuite des armées autrichienne et prussienne vers le plateau de Pratzen. Il a maintenant peur du rapprochement austro-prussien, et la seule façon de l'éviter est de gagner une victoire décisive. Mais il ne dispose que de 55 000 hommes à cet instant précis, face à 85 000 austro-russes. Les ennemis, ayant appris ce déséquilibre numérique, arrêtent de fuir et cherchent le combat. Il y a un petit affrontement à Wischau, où Murat, pourtant bien accompagné, se laisse surprendre. Cela redonne confiance aux autrichiens. La situation au premier décembre, veille de la bataille, est la suivante : Murat (8 000 hommes), Lannes (18 000 hommes), Bernadotte (5 500 hommes) et Soult (12 000 hommes) sont retranchés sur le plateau de Pratzen, Napoléon et Bessières sont derrière, avec le reste des effectifs. Face à eux, les généraux Bagration, Liechtenstein et Constantin (75 000 hommes en tout) se trouvent de l'autre côté, sur le versant. Les derniers 10 000 hommes s'opposent au corps de Davout. Napoléon va alors mettre en place un plan stratégique, qui va se révéler quasi imparable. Napoléon dégarnit volontairement son aile droite en ordonnant à Davout de se retirer vers les marais, de façon à y attirer le général autrichien Buxhovden. Napoléon sait parfaitement que les Alliés vont essayer d'envelopper l'Armée sur l'aile droite pour lui couper la retraite.

Le centre des alliés est ainsi dégarni et les troupes commandées par 
Soult, appuyés par la cavalerie de Bernadotte, font soudain volte-face et franchissent le plateau tronçonnant ainsi les troupes Austro-Russes. Pendant ce temps, l'aile gauche française avec Lannes et Murat empêche Bagration d'intervenir en organisant une grande charge de cavalerie. Ceux qui ne peuvent s'enfuir sont repoussés vers les marais où les grenadiers français brisent la glace des étangs paralysant ainsi l'artillerie russe. La victoire de l'Empereur est totale, toutes les tactiques militaires qui se transmettent depuis des siècles préconisant la domination des hauteurs et plateaux se trouvent chamboulées.
Les pertes alliées sont de 11 000 Russes, 4 000 Autrichiens, 10 000 prisonniers russes, 1 600 prisonniers autrichiens, 186 canons et 45 couleurs régimentaires. Les pertes françaises ne s'élèvent qu'à 1 300 morts, 7 000 blessés et 500 prisonniers ! Après la bataille, le brouillard se leva, et le « soleil d'Austerlitz » fit grâce à l'Empereur. Les mots célèbres de Napoléon à ses hommes ont été « Soldats, je suis content de vous ».

Iéna (14 octobre 1806)
Presque un an après l'éclatante victoire d'Austerlitz, Napoléon a très peur que la Prusse s'engage dans la guerre. Le problème est que ce pays a une très bonne armée, beaucoup mieux encadrée que les armées autrichienne et russe. Cette crainte se concrétise malheureusement, et poussé par son épouse Louise de Prusse, le Roi allemand décrète le réarmement. Partout en Prusse des jeunes gens s'enrôlent, les industries tournent à plein régime. En deux semaines à peine, l'armée est prête, toute fraîche et déterminée. Napoléon réagit et place ses armées à tous les points stratégiques de l'Allemagne ; à Mayence, à Ulm, à Francfort, les français placent leur campement et sont prêts à la contre-offensive. Le 7 octobre, le Roi de Prusse envoie un ultimatum à l'Empereur, le sommant de quitter la Prusse et l'ensemble des Etats allemands de la future "Confédération du Rhin". Napoléon refuse, l'affrontement est inéluctable.
Au petit matin, Augereau escalade la partie sud du plateau. Les Prussiens en profitent pour contre-attaquer mais l'infanterie française qui était réfugiée dans les maisons ne tarde pas à reprendre les armes. Plus tard, Ney arrive sur le champ de bataille, il organise une charge solitaire avec ses hommes, il prend des positions prussiennes mais il est bientôt mis en danger, Napoléon ordonne à la cavalerie impériale et à Lannes de dégager Ney. Pendant le repli prussien, le reste de l'armée française gravit le plateau et l'attaque générale est donné, les Français bénéficient de la position et de davantage d'hommes. La victoire est incontestable, 27 000 pertes prussiennes contre 5 000 françaises. Le même jour, au Nord, Davout réalise un exploit en battant la garnison prussienne du duc de Brünswick (qui périt lors de la bataille) avec des forces trois fois moins nombreuses. La Prusse s'incline devant l'Aigle.

Eyleau (8 février 1807)

L'armée de l'Empereur, après les incroyables victoires de Iéna et Auerstaëdt, prend position sur les terres russes (bientôt polonaises après le traité de Tilsit). Six mois de marches et de regroupements stratégiques visant à détruire l'armée d'Alexandre Ier pour obtenir la paix. Celle-ci, déjà bousculée à maintes reprises, s'est repliée en bon ordre derrière la Vistule. Bennigsen, le commandant en chef des armées russes, a conçu un plan démoniaque, visant à couper l'armée française en deux. Celle-ci d'étend de la Baltique à Varsovie, avec Lannes et Murat en pointe. En décembre 1806, les français ignorent toujours la position réelle de l'ennemi. Ce n'est que par hasard que les éclaireurs du 54ème régiment d'infanterie du maréchal Ney ont repéré les feux des bivouacs russes. Ils ont même découvert que des rescapés prussiens de Iéna et Auerstaëdt (tout de même 10 000 hommes) sont présents pour soutenir Bennigsen et ses troupes. Toute cette armée est maintenant cantonné dans la ville de Preussisch-Eylau.
A l'aube le maréchal Augereau à la tête de l'infanterie lance une offensive mais une aveuglante tempête de neige le dévie de son but et ses divisions sont mitraillées à bout portant, Augereau est grièvement blessé. Pour sauver leurs compagnons, 8 000 cavaliers chargent à plein galop derrière le panache du maréchal Murat, « le plus grand cavalier de l'Empire », c'est la plus grande charge de cavalerie de l'Histoire. Pendant ce temps-là, 4 000 grenadiers russes avancent vers le cimetière que gardait Napoléon, elle se fait décimer sans pouvoir riposter par la Garde française. Davout qui amène des renforts tente de déborder les Russes au sacrifice de nombreux efforts. C'est finalement l'arrivée de Ney en soirée apportant 9 000 hommes frais qui sera déterminante. Les Russes se décident à sonner la retraite. Cette bataille fut très indécise, Bennigsen déclarera au tsar Alexandre que c'est une victoire. Napoléon objecte que « Pour deux armées qui, pendant une journée entière, se sont fait d'énormes blessures, le champ de bataille appartient à celui qui, fort de sa constance, ne veut pas le quitter. Celui-là est incontestablement le plus fort ».


Waterloo (18 juin 1815)

 Le 15 juin, soit trois jours avant la défaite la plus célèbre de l'Empire, Napoléon décide de se porter sur Charleroi en Belgique, pour couvrir son flanc gauche menacé par Blücher, le vieux et courageux général prussien. Son plan d'attaque est déjà établi dans sa tête : il va avancer sur le front avec trois colonnes de 50 000 hommes chacune. Mais la situation de l'armée est quelque peu déconcertante, aucun des officiers n'ont véritablement leur place : les maréchaux commandent des régiments, les généraux des bataillons, et les colonels de maigres unités. Mais il faut faire avec ce qu'on a, et Napoléon est malgré tout confiant dans son armée : après tout, si il a réussi à revenir au pouvoir, pourquoi ne gagnerait-il cette guerre? Douze colonnes de cavaleries lourdes ouvrent la voie, mettant en déroute les garnisons d'éclaireurs ennemis. L'armée française engage même des mercenaires pour des actions de sabotage, dont la plus célèbre est l'explosion du Fort Manteux, près de Charleroi, gardé par les prussiens (il y eut 1 500 morts et blessés). 

Mais Napoléon sait aussi que les Alliés sont près à en finir. Le seul moyen de signer un traité et de faire reconnaître légitimement son titre est de détruire les dix armées ennemis... Une tâche très délicate! Le 16, dans le courant de l'après-midi, la Garde tire les trois coups de canons indiquant le début de l'offensive. Napoléon envoie ses hommes enlever les forts prussiens détenus par Bülow. L'ennemi est timide et évite le combat en attendant le soutien anglais, personnifié par le terrible Duc de Wellington. La route des Quatre-Bras est à présente ouverte aux français, mais la cavalerie de Ney se fait durement accroché pendant l'affrontement, et le 14ème régiment est totalement détruit. Dans la soirée, Napoléon lance son attaque générale, mais les français piétinent toujours, contenus par les prussiens et les russes à Wavre, en Belgique. Ayant battu les Prussiens à Ligny et lancé Grouchy à leur poursuite (16 juin), Napoléon laissa Wellington s'installer sur le plateau de Mont-Saint-Jean, mais gêné par des tornades de pluie, il ne put attaquer le lendemain. Le 18 juin, Ney charge les troupes de Wellington qui subirent des pertes, mais conservèrent leur positions. L'arrivée des prussiens de Blücher (à noter que Blücher et Wellington communiquait en français qui était la langue la plus parlé en Europe) désempara les Français, qui attendait le retour de Grouchy. Ayant ordonné la retraite, Napoléon laissa le commandement à son frère Jérôme et fit route à Paris, cette défaite fut fatale à l'Empereur. 

La coordination entre les maréchaux GrouchyNey et l'Empereur était désastreuse, « A Waterloo, à commencer par moi, personne n'a fait son devoir » Napoléon. Les différents ordres adressés par l'Empereur n'arrivèrent jamais ou très en retard. On raconte plusieurs choses à propos de la bataille, le général Cambronne qui commandait le dernier carré de la Vieille Garde, aurait eu une conduite héroïque : refusant de se rendre aux Anglais, il aurait prononcé le fameux « Merde ! », qui reste aujourd'hui attaché à son nom. Le général ayant toujours démenti ce mot, on l'a habilement remplacé par cette phrase qu'il n'a peut-être pas prononcée : « La Garde meurt mais ne se rend pas. » Quant au maréchal Ney, face à un carré anglais, il aurait prononcé à sa cavalerie : « Venez voir comment meurt un maréchal de France ». Pour le cas de Grouchy, son retard sur le champ de bataille aurait dépendu d'un plat de fraises qu'il tenait à finir avant de retourner au combat, Grouchy n'avait pourtant pas reçu d'ordre pour venir appuyer l'armée contre les Anglais au Mont-Saint-Jean.

  



La fin de l’empire :

En février 1814, l'Empire est en crise: les généraux de Napoléon se rebellent et les forces alliées (Royaume-Uni, Prusse, Russie, Autriche) envahissent Paris. La bourgeoisie parisienne comme le peuple ne soutient plus l'Empereur. Le Sénat proclame la chute de l'Empire et, le 6 avril, Napoléon accepte d'abdiquer en faveur de Louis XVIII. Le 20 avril, il part en exil pour l'île d'Elbe.

La toile de Monfort, inspiré de l'œuvre de Vernet, se situe dans la cour du Cheval Blanc. Napoléon, au milieu de sa garde impériale, fait son adieu en costume militaire, botté, coiffé de son célèbre tricorne, épée sur la hanche. Fier, il ne laisse paraître aucun signe de faiblesse. En revanche, Delaroche se permet de le peindre abattu dans sa toile de 1845 : les traits grossis, le ventre rebondi, Napoléon est avachi sur une chaise. Pour une fois, la silhouette n'est pas composée : l'Empereur est tête nue, dans un costume négligé. Le frêle jeune homme de 1797 a laissé place au petit homme bedonnant, rongé par le pouvoir.

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